Da Wei
histoire d'amour avortée

2ème Partie

Publié par magali
Je n’aime pas qu’on joue avec moi. Je ne tiens pas à ce qu’on me prenne pour la maîtresse jalouse qui tenterait d’influencer sur la décision de Jian Hao, mais je devais lui montrer que, quoi qu’il décide, il passerait à côté de quelque chose : moi, Jia Li. Non mais eh, j’ai ma fierté !

C’est alors qu’on me proposa pour le prochain prime d’interpréter le nouveau de la chanteuse américaine Katie Hanna. Cette chanson bien rythmée ferait de moi une icône sexy glam le temps d’un soir. C’est exactement ce qu’il me fallait ! Et mon intuition féminine me disait que Jian Hao, serait sûrement derrière son téléviseur…

Je travaillais d’arrache-pied tout cette semaine afin d’offrir une prestation à en couper le souffle, et je fus assez satisfaite du résultat le samedi suivant. Quoiqu’il se passe à présent, j’avais prouvé à tout le monde et à moi-même de quoi j’étais capable. Et en plus, jm’étais vraiment éclatée.

De retour à la Résidence, la tension entre les candidats se faisait de plus en plus forte. La finale arrivait à grands pas. J’avais réussit tous mes derniers primes mais le barrage de la langue était mon plus grand ennemi. On nous offrit une après-midi en compagnie de nos proches et j’en profitais pour raconter à Ah Nuo ce qui me tracassait vraiment : mon histoire avec Jian Hao et son silence insoutenable depuis notre dernière entrevue.

Il fut étonné non pas de mon dévergondage, mais que j’eu osée faire une telle chose alors que des caméras rodaient alentour. Mais bon, c’est pas comme si j’avais pensé aux caméras à ce moment-là… Alors qu’il tentait de me réconforter en me disant qu’il ne s’était presque rien passé et que je l’oublierais aisément, un gros bouquet de fleurs rouges fut livré à la Résidence. Avec une petite carte “Jia Li, tu as été époustouflante”. Qui d’autre que Jian Hao cela aurait-il pu être ?!

Je ne gagnais pas cette émission de mini-talent. Mais étais-je vraiment venue pour ça ? En revanche, on me proposa d’enregistrer la version sino-américaine du tube de Katie Hanna précédemment performée, et je commençais à me rendre sur différents plateaux de télévision afin de promouvoir ce single. Une opportunité bien sympathique de se faire un p’tit salaire. Ma chanson marchait plutôt bien, et mon image était passée de “romantique française” à celle de “femme fatale”, mais j’avais pris le parti d’en rire.

Un jour, je fus invitée pour un concert en plein air avec d’autres artistes. Alors que j’attendais patiemment mon tour dans les coulisses, je parcourais des yeux l’affiche créée pour l’occasion. C’est alors que mes yeux se posèrent sur un nom : Jian Hao ! Il serait là ! Ça faisait au mois deux mois que nous ne nous étions pas vu. Jl’avais entraperçu quelque fois au studio d’enregistrement, et une fois à une émission de radio, mais nous n’avions jamais eu l’occasion de s’échanger un mot. Il avait décidé de faire une pause avec le F4 pour sortir un album solo, résolument hip hop. On n’oublie pas comme ça ses origines américaines ! Je supposais qu’il était là pour présenter sa nouvelle chanson.

Toute contente de pouvoir le revoir, je me mis à trépigner dans le couloir quand je sentis une présence autour de moi. Je me retournais et vis Jian Hao, à quelques mètres de moi, me regardant de ses yeux pétillants de malice, amusé par mon excitation. Son regard brillait toujours autant, son sourire était toujours autant ravageur. Dès la première seconde, je succombais de nouveau à son charme fou. Je m’élançais à sa rencontre, et nous retrouvâmes aussitôt notre complicité, comme si nous nous connaissions depuis de nombreuses années. Il me titillait et je l’enquiquinais pas mal également. Personne n’aurait cru que c’était là notre première “vraie” discussion.

Je passais en dernière sur scène et les autres chanteurs se joignirent à moi pour entamer une dernière fois le refrain. Tout à fait à l’aise dans mon rôle de sexy lady, j’enjoignais quelques pas de danse aguicheur à l’adresse de Jian Hao qui me répondit par un sourire irrésistible. Alors que j’entamais la dernière phrase de la chanson, je lui fis signe de s’approcher, posa ma main sur son cou, tandis qu’il m’empoignait la taille et là, blottie contre son corps musclé, je l’embrassais passionnément devant un public en délire !

Les semaines suivantes, je fus invitée partout. Chacun voulant en savoir plus sur ce qu’il appelait “un scandale”. On voulait savoir depuis combien de temps j’étais avec Jian Hao, si j’avais rencontré ses parents, s’il avait demandé ma main ou pire si j’attendais “un heureux évènement”. On me reprocha ma façon insolente de rendre publique notre relation. Mais quand je tentais d’expliquer que je n’entretenais aucune relation de la sorte avec lui, que nous étions simplement de bons amis, et que je l’avais embrassé pour m’amuser, excitée par l’ambiance qui régnait au concert ; on m’insulta de tous les noms, personne ne comprenait. Je fus traitée de fille facile, d’aguicheuse et j’en passe. Ah ! la différence de culture… Encore une fois, je n’avais pas réfléchis avant d’agir. Mais Jian Hao savait lui, il avait grandi en Amérique, il savait ce que mon baiser représentait.

Ce soir-là, je me rendis au Ka Nei Ji, une boîte branchée avec de la bonne musique, où personne ne viendrait me déranger. Accoudée au bar, je regardais les danseurs se dandiner sous les néons bleus et rouges. Rien de telle qu’une soirée tranquille pour décompresser de la journée. Alors que l’alcool commençait à me monter à la tête, un homme s’assit à mes côtés. Je me tournais vers lui, le sourire aux lèvres, prête à l’éconduire comme il se doit. Jian Hao était bien la dernière personne que je m’attendais à voir.

“Salut” “Salut !” répondis-je en souriant de plus belle. “Accepteriez-vous cette danse ?” me proposa-t-il en esquissant une courbette. “Heu… bhein… j’ai un peu la tête qui tourne là…” “Allez-viens !” et m’attrapant par la hanche, il m’entraîna sur la piste de danse. L’alcool me figeait sur le visage un sourire béat qui le fit rire aux éclats. Mes mouvements étaient totalement désordonnés et il dû rapprocher mon corps du sien pour m’aider à retrouver un semblant d’équilibre. L’alcool se dissipant, je réussis à reprendre progressivement contrôle de mon corps, mais était-ce l’ivresse ou l’attirance pour Jian Hao, toujours est-il que je ne pouvais m’empêcher d’essayer de jouer de mes charmes. Les hanches en action, une main sur son torse, j’étais à l’aise avec lui, comme toujours. C'est-à-dire, trop à l’aise. Ma bouche se rapprocha dangereusement de la sienne, et alors que nous dansions sur un zouk endiablé, ma cuisse glissa remonta lentement le long de son pantalon. Il se figea net et me susurra à l’oreille “Jia Li, calme-toi un peu, ya du monde autour” “Ah oui, c’est vrai, on est dans un dancing” fit une voix dans ma tête.

Nous retournâmes au bar, et burent quelques verres supplémentaires. Et comme il se doit, quelques minutes plus tard, je riais aux éclats : sa bouche qui se tordait pour me parler me faisait rire, les néons bleutés derrière lui étaient hilarants, et je me trouvais drôlement haute perchée sur ce tabouret de bar. Finalement, il décida que c’était mieux pour moi qu’il me raccompagne et je m’engouffrais péniblement dans le taxi.

Quelques dizaines de minutes plus tard, nous arrivions chez lui. Un studio moderne au 27ème étage d’un immeuble bien placé. Il se débarrassa de sa veste et moi de mes chaussures. A l’entrée sur la gauche, un bar. Un verre me tentait bien. En face de moi, le salon avec une baie vitrée donnant sur les lueurs de la ville. Juchée sur les coussins moelleux, j’y aurais sans doute une vue imprenable. Et plus loin dans le couloir, Jian Hao, devant une porte entrouverte, laquelle d’après ce que je distinguais être un lit, semblait être sa chambre. A bas l’alcool et les canapés moelleux, je me décidais pour la troisième option.

Je titubais jusqu’à la porte et Jian Hao me rattrapa de justesse en riant, ce qui me fit rire à mon tour. Puis, je pris conscience de ses deux bras robustes qui m’entouraient, de cette chambre luxueuse où régnait un lit douillet qui appelait à la débauche. Je relevais les yeux vers Jian Hao qui resserra l’étreinte autour de moi et déposais un baiser délicat sur ses lèvres. Puis, tout s’enchaîna très vite. La passion monta en nous, et nous nous débattîmes pour nous débarrasser de nos vêtements tout en pressant nos corps l’un contre l’autre. Nous tombâmes à la renverse sur le lit où ses mains brûlantes partirent à l’assaut de mon corps tremblant de désir. Fiévreuse, mes lèvres avides de sa peau, les mains moites d’excitation, je découvrais pour la première fois un corps plus musclé que je ne l’avais cru et tellement doux à la fois. Je me sentis tout d’un coup bien fragile entre ses bras protecteurs. Simplement vêtue de mon débardeur et d’un shorty, je réalisais tout à coup que je n’étais plus du tout sous l’emprise de l’alcool. Jian Hao perçut mon changement d’attitude et m’installa contre lui en position du lotus.

“Ça va ?” “Oui” Il replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille. “Tu sais que tu m’étonnes à chaque fois que j’te vois ?” je souris timidement. “… mais par contre, tu tiens vraiment pas l’alcool !” J’éclatais de rire. Il déposa un tendre baiser sur mes lèvres. “Tu… tu veux un verre d’eau ?” “Non, ça ira” répondis-je aussitôt de peur qu’il ne me délaisse un instant. Il plongea son regard dans le mien et j’eu de nouveau envie de fondre en lui. “Tu sais qu’on est chez moi ? Que tu n’as que très peu de vêtement sur toi ?” “Oui, je le sais, gros malin !” J’aimais la façon qu’il avait de prendre soin de moi. “Tu…” “Tais-toi un p’tit peu et laisse-moi faire !” le coupais-je en le refaisant tomber à la renverse sur le lit.

Je l’embrassais de milles petits baisers coquins avant de plonger dans son cou. Cette fois, mes mains avaient retrouvé leur entière habileté et parcouraient son torse tandis qu’un baiser me brûla la poitrine. Je retirais mon débardeur et nous passâmes sous les draps. Entre deux baisers affamés, je cherchais son regard. Oui, il était bien là, avec moi. Mes mains descendirent un peu plus le long de son corps et je lui ôtais son boxer. Un gémissement m’échappa quand il me massa doucement le sein. Son corps se fit plus lourd sur le mien et je sentis ses doigts sur la couture de mon shorty. Je l’embrassais passionnément et il enleva ce dernier bout de tissu qui séparait nos deux corps. Nous sachant tous les deux nus, je frémis d’anticipation. Il plongea sa tête entre mes seins et mes cuisses s’écartèrent d’elles-mêmes pour lui laisser le passage. Ses lèvres remontèrent doucement vers mon cou tandis que mes doigts descendaient le long de son dos.

Je cambrais les hanches, il comprit mon signal et attrapa un préservatif dans sa table de chevet. Il me pénétra lentement, mais même malgré sa douceur, j’eu mal. Il me fallu un moment pour m’adapter pendant lequel il me couvrit de baiser. Puis, nos corps ne firent plus qu’un. Il m’emmena en manège sur des montagnes russes, tantôt nos corps s’élevant, tantôt s’enfonçant dans les draps, tantôt prenant de la vitesse, tantôt ralentissant la cadence. Je le voulais en moi, au plus profond de moi. Mes lèvres, affamées de sa peau, parcouraient son cou et ses épaules, le mordillant au passage. Puis, je le sentis frémir, ses doigts se crispèrent sur mes hanches et dans un ultime assaut, nous atteignîmes tous deux le sommet de l’Everest.

Il s’affala à mes côtés et je le serrais amoureusement dans mes bras. Un homme comme ça, pas question de le laisser filer. Nous nous étreignîmes tendrement le temps de reprendre nos esprits. J’embrassais son torse viril et m’aperçut qu’aussi bien lui que moi étions couverts de sueur. Quelques minutes plus tard, je me retrouvais sous le jet d’eau chaude bienfaisant de sa douche. Il avait retrouvé ce petit sourire malin qui me faisait tant craquer et je me doutais qu’il avait quelque chose derrière la tête. Il attrapa la bouteille de shampooing et se mit à faire mousser ma chevelure, comme si j’étais sa petite poupée. Ça sentait bon. J’adorais ce que je voyais, mon homme et son sourire irrésistible, son corps d’athlète sur lequel ruisselait mille et une gouttes d’eau. En fait, il avait plutôt un physique de nageur. De bonnes épaules bien solides et une taille fine toute aussi vigoureuse. Je comptais les carrés de chocolat. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Pas mal du tout ! Je pris un peu de mousse et m’amusait à en poser délicatement une noisette sur chacun de ses tétons puis sur son nombril. Il me dévisagea et éclata de rire. Je crois que c’est à ce moment précis que je sus que j’étais vraiment amoureuse de lui.

Il m’embrassa de nouveau, je reculais pour plus d’équilibre et le contact avec la paroi froide contre mon dos m’électrifia. Son baiser était bon, chaud, sucré. Il remonta d’abord une de mes cuisses à sa taille, puis la deuxième. Perchée dans ses bras, contre son buste brûlant, je frémissais de désir et il ne tarda pas à me pénétrer une nouvelle fois.

Il me sembla que cette nuit la plus exquise que je n’ai jamais vécue. Nous nous endormîmes l’un contre l’autre, en petites cuillères. Ma tête s’enlisa dans son immense oreiller blanc et je sombrais rapidement dans un sommeil profond.

Au matin, je me réveillais avec l’odeur du café bien frais. Le soleil avait envahi le living-room. Mon regard se posa sur le mobilier noir et blanc que j’avais aperçu la veille. Une décoration épurée extrêmement moderne. Jian Hao sorti de derrière le bar avec le petit déjeuner qu’il avait préparé et s’installa dans le canapé. Café, jus d’orange, croissants, un petit déjeuner continental comme il était rare d’en trouver à Taïwan. Ravie et affamée, je pris place à ses côtés. Un bras autour de ma taille, il sirotait lentement son café. A la première gorgée de jus de fruit, je m’aperçus avec étonnement qu’il venait juste d’être pressé. Comment un seul homme pouvait-il me surprendre autant de fois ? Il m’embrassa tendrement sur le front et disparut dans la salle de bain. Je pris mon temps pour me réveiller en profitant de la vue sur Tai Bei qui sortait peu à peu de la brume.

Quelques temps après, nous étions tous les deux dans l’ascenseur, bien frais, main dans la main, sourire aux lèvres. En bas, il arrêta pour moi un taxi. Chacun devait retourner à ses occupations. Il m’embrassa lentement et murmura “Bonne journée ma puce” “Bonne journée mon ange” lui répondis-je en m’engouffrant malgré moi dans le taxi. Des étoiles plein la tête, la voiture m’emmena vers cette nouvelle journée qui se profilait devant moi.


J’eu une semaine tourmentée. Beaucoup de décisions durent être prises au sein de ma maison de disques. On décida que mon prochain titre serait Kan Kan, autrement dit Cancan. J’avais un peu l’impression que cette chanson avait un peu pour but de me trouver des excuses pour mon attitude jugée “vulgaire” sur mon précédent titre. Comme si les gens allaient dire “Bon bhein puisque ça fait partie de sa culture, on lui en veux plus” Pff pathétique. Bref, on redessina ma nouvelle image et j’enregistrais la chanson, cette fois-ci uniquement en mandarin. Je fus donc soulagée quand le week-end arriva. Enfin, un peu de repos.

Arrivée au Ka Nei Ji comme tous les vendredis soirs, je me remémorais ce qui s’était passé la semaine précédente. Nous ne nous étions pas rappelés depuis. Manque de temps. Est-ce qu’il le prendrait mal si je lui téléphonais maintenant ? Allez, après tout, faut savoir prendre des risques dans la vie. “Allô, Jian Hao ? C’est Jia Li. Je suis au Ka Nei Ji là et je m’demandais si tu… enfin nous…” “Au Ka Nei Ji ? Tu veux pas plutôt passer la soirée avec moi ?” “Si, justement…” “Alors bouge pas, je viens te chercher”.

Arrivée chez lui, je déposais mon sac dans l’entrée. Un peu embarrassée, je me dirigeais vers la baie vitrée pour me donner un peu de contenance. L’obscurité de la nuit avait fait main basse sur la ville et l’appartement, seules quelques lumières éclairaient le bar. “Tu veux un San Francisco ?” Je le regardais, étonnée. Comment savait-il que… “C’est pas ce que tu buvais la semaine dernière au Ka Nei Ji ?” “Si, c’est mon cocktail préféré !” Fier de lui, il attrapa un shaker et prépara ma boisson. Il savait donc faire les cocktails. Encore un point de plus pour lui.

Installés dans son canapé, chacun sirotant son cocktail. Il me parla un peu de son enfance aux Etats-Unis. Il savait que ça pouvait être difficile pour moi de m’adapter à une société à la mentalité et aux mœurs différentes. Mais il m’assura qu’au final, on était plus riche avec une double culture et que j’avais déjà fait d’énormes progrès en mandarin. Pour parfaire ma culture, il me proposa de regarder un film du continent, “Hero”, avec Jet Li. Ah ouais… que voulez-vous c’est un mec. J’acceptais en espérant qu’il y aura des passages assez violents pour que je puisse prétendre avoir peur et ainsi me réfugier dans ses bras. A peine le film commencé qu’il glissa discrètement sous bras autour de mes épaules. Quelques minutes plus tard il m’embrassa et je ne sus jamais ce qu’il advint de Jet Li…

Ainsi s’installa notre relation. Nous nous retrouvions le vendredi et passions des soirées enflammées qui prenaient fin le lendemain matin. J’aimais la fidélité de ces rendez-vous hebdomadaires qui ne nous obligeait pas à plus d’engagement l’un envers l’autre.

Les semaines passant, nous fûmes de plus en plus complices, de plus en plus coquins. Il arrivait que l’un de nous ait un empêchement et nous ne nous voyions pas pendant deux semaines d’affilées. Nous ne nous appelions que très rarement et au téléphone, nous jouions la carte des très bons amis, rien de plus.

Un jour, il décida de me laisser le double des clés de l’appartement pour que je puisse l’attendre à l’intérieur s’il était retardé par un quelconque rendez-vous. J’en profitais pour lui faire une surprise la semaine suivante. Quand il rentra, il découvrit à ses pieds plein de petits pétales rouges qui le conduisirent jusqu’à la salle de bain où je l’attendais patiemment dans la baignoire, sous une montagne de mousse, un verre à la main. La tête qu’il fit en me découvrant là n’avait vraiment pas de prix ! De plus, j’avais déménagé une bonne partie du bar autour de la baignoire. Il se déshabilla et me rejoignit dans l’eau chaude où il m’embrassa doucement de ses lèvres toutes aussi chaudes. “Bonsoir, mon ange. T’as passé une bonne journée ?” lui demandais-je, feignant de ne pas remarquer ce décor fait de bulles de savon, de bougies parfumées et de pétales de roses.

Ah ! le sexe sans prise de tête, ça c’était vraiment une bonne invention !
 

1 commentaire pour le moment.

  1. Francine Saitoo 23 octobre 2011 à 04:22
    Comme promis je suis venue lire ta nouvelle. C'est une fanfictions sur le groupe Taiwanais F4 ? Je ne suis pas trop spécialiste des Boys band asiatique (je n'en connais pas de masses, juste quelques uns). En tout cas j'aime assez le début de ton récit. Tu écris bien, sans vouloir trop en faire, du coup ton récit est simple et agréable à lire. Toutefois, certains passages sont un tantinet exagéré, par exemple quand ton personnage danse comme si elle était en transe. Enfin, ça rend le récit original. Par contre, je n'ai pas très bien compris la transition entre la 1ère partie et la 2ème...sans doute la fatigue. J'attends donc la suite avec impatience :)

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